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22 septembre 2019 7 22 /09 /septembre /2019 10:37

Des trésors centenaires existent encore de nos jours, cachés au fond des tiroirs ou dans les greniers. De temps à autre, un miracle les sauve de la destruction. Voici ici quelques trouvailles inestimables récentes, chinées en brocante, sur internet ou données généreusement par des familles d'anciens du 106 (encore merci à eux !).

En particulier ici, quelques photos émouvantes d'un des personnages de Ceux de 14 de la section Genevoix, le caporal Bolland ("Rolland" dans le livre), qui sera tué à ferme de Froidmont en mai 1917, de rarissimes journaux de tranchées du 106e RI "Le Canard de la Suippes " que je présenterai prochainement dans un article dédié et enfin des bulletins de l'association des Revenants et Anciens du 106.

La quête continue...

 

 

 

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11 novembre 2018 7 11 /11 /novembre /2018 22:49

 

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24 février 2018 6 24 /02 /février /2018 17:34

Une belle découverte récente, un rare historique de la C.M.2, ou Compagnie de Mitrailleuses du 2e bataillon. Certainement reproduit à peu d'exemplaires, c'est un petit livret d'un quinzaine de pages ronéotypées avec inclus une liste des tués de la compagnie par date et secteur.

" La Compagnie est formée le 24 Mars 1916, au Camp Berthelot près de Mourmelon-le-Grand. Le sous-Lieutenant Bertrand en prend le commandement. Du 24 Mars au 10 Mai, la cie est à l'instruction. Les mitrailleurs qui viennent de Coëtquidan ne sont pas à la hauteur, et le sous-Lieutenant Bertrand préfère à eux les hommes des Cies, les chevaux aussi sont à l'instruction, car ils manquent de dressage, mais bientôt l'ordre de relève arrive, le moral est très bon et la Cie promet beaucoup..."

Une écriture manuscrite recouvre la couverture du livret et porte le nom du sous-lieutenant  LAPOUGE Joseph 106e Inf.

LAPOUGE apparaitra sous le pseudonyme de  l'Adjudant "Bobillier" dans Ceux de 14 sous la plume de Maurice Genevoix.

 

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14 février 2018 3 14 /02 /février /2018 18:22

Eugène Emmanuel Lemercier est né le 7 Novembre 1886 à Paris, de Eugène-Augustin Lemercier et de Marguerite O'Hagan.

Sa grand-mère, Harriet O'Hagan née Osborne, artiste-peintre Irlandaise, quitta Dublin afin de venir en France perfectionner un talent déjà sûr.

Il ne connut pas son père, terrassé par le fièvre jaune au canal de Panama, qui décéda en Mai 1886. Il fut donc élévé par sa mère et sa grand-mère, toutes deux artistes. Tout enfant, il montrait déjà de grandes dispositions pour le dessin et modelait dans la cire des figurines pleines de vie. A l'age de quinze ans, il fut admis à l'Ecole des Beaux-Arts et entra dans l'atelier d 'Eugène Cormon. A dix-sept ans, il exposait au Salon des Artistes Français un portrait de sa mère.

Il passa ensuite deux années chez le Maitre Jean-Paul Laurens entrecoupées par son service militaire.

Outre de nombreuses études de paysages où se révèlent des qualités d'observation et de science profonde de la ligne et de la couleur, il laissa un grand nombre d'esquisses et de dessins exécutés pour la mise en place de ses grands tableaux. Ceux-ci sont remarquables par l'idée qui a présidé à leur conception. Oeuvre essentiellement symbolique où l'Artiste à fixé, non seulement son rêve de sagesse humaine et d'aspiration noble, mais aussi a presque dépeint sa propre destinée...

lermercier-pour-blog-2.jpg  Autoportrait

 

Ses oeuvres les plus remarquables furent:

" Haheyna" en 1909 qui mérita un " encouragement de l'Etat",

 "Pégase" qui reçut le Prix Lehmann en 1910

 " Le portrait de la Dame au piano" et "Les voyageurs" en 1913.

  "La Contemplation", oeuvre grandiose présentée au Salon de 1914 et qui lui valut le 1er Prix Chenavard.

  "Les Destinées", commençée en Aout 1914 et jamais terminée...

 

contemplation-blog.jpg  La Contemplation (1914)

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11 février 2018 7 11 /02 /février /2018 19:47

                               

Dans le cadre du centenaire de la grande guerre, la municipalité de la ville de la Vitry-le-François dans la Marne, a renommé son ancien "Boulevard du 106e Régiment d'Infanterie" en

                                "Rue Maurice GENEVOIX et Ceux du 106ème R.I"

Gageons que notre modeste blog ait inspiré les élus Vitryats ?...

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3 août 2014 7 03 /08 /août /2014 10:41

Le premier panneau commémoratif de l'itinéraire " Sur les pas de Ceux de 14"  à été inauguré le 1er août  2014 à Châlons-en-Champagne, en présence de Julien Larrère-Genevoix, petit-fils de l'écrivain.

     A l'initiative de la ville de Châlons et de la communauté de communes de Triaucourt-Vaubécourt, cet itinéraire commence à Châlons et se terminera à la Tranchée de Calonne (où le lieutenant Genevoix sera blessé griévement blessé le 25 avril 1915) et sera jalonné par 23 panneaux historiques.

      Le premier panneau commémore l'arrivée de Genevoix à Châlons, quand il fût mobilisé au 106e RI et son départ de la caserne Chanzy le 25 aout 1914 pour rejoindre le régiment qui était parti en campagne depuis le 1er août.

      Etrangement, ce panneau a malheureusement été plaçé - par erreur ? - devant l'ancien Quartier Forgeot, avenue Valmy, dans lequel le 25e Régiment d' Artillerie de Campagne tenait garnison en 1914 et non pas devant la véritable caserne Chanzy où stationnait le 106e RI, certes réhabilitée, mais dont l'entrée et des batiments d'époque existe encore de nos jours, dans l'avenue Sarrail...

 

Plus d'informations sur le parcours complet sur le site du  Pays de Verdun

 

 

 

panneau chalons

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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1 août 2014 5 01 /08 /août /2014 15:40

Samedi, 1er août 1914

A 3 heures du matin, dans la direction de l'esplanade Valmy, une fanfare retentit : c'est le premier bataillon du 106e, qui, avec le colonel Collignon et le drapeau, sort de la caserne Chanzy. Les accents de la Marche du 106e, de la Marche Lorraine et de Sambre et Meuse  réveillent tout Châlons. Comme nos soldats, la foule vibre d'enthousiasme. Des cris se font entendre : Vive le 106e ! Vive l' armée ! Vive la France ! Sur le quai d'embarquement, près de l'ancienne gare d'Orléans, de nombreuses personnes réclament l'exécution de la Marseillaise. Le colonel Collignon ne croit pas pouvoir prendre sur lui de donner satisfaction à ses patriotes. Alors soldats et civils se découvrant, entonent l'hymne national...

Un coup de clairon...Joyeux et graves, les soldats du 1er bataillon sont partis...

A peu près à la même heure, la compagnie cycliste du 29e bataillon de chasseurs à pied [en fait le 5e groupe cycliste de la 5e Division de Cavalerie -NdA ], casernée à l'ancien Petit Séminaire de Saint Memmie, quittait aussi Châlons.

Vers 5 heures du matin, le 3e batailon du 106e franchit à son tour la porte du quartier Chanzy. Tambours et clairons se font entendre dans la rue Saint Jacques [actuellement la rue Léon Bourgeois], la rue et le faubourg de Marne, l'Avenue de Paris. Le bataillon gagne le quai d'embarquement. En attendant le signal du départ, les hommes devisent joyeusement et commentent les inscriptions traçées à la craie sur les wagons: A Berlin !  A bas Guillaume ! Vive la France !

Puis des groupes chantent la fière chanson du 106e. La Maison Dalizon gratifie les soldats de quelques bouteilles de Champagne. Enfin, le train s'ébranle: des chants, des vivats, un dernier adieu, des képis qu'on agite vers les parents, les amis ou les curieux, profondément émus, et voilà parti pour la Gloire notre beau 106e, " ce régiment qui depuis 40 ans est le nôtre et qui est comme la chair de notre chair". Le lieutenant-colonel Dubois qui ne part pas encore est présent à l'embarquement. Il a salué, l'air grave, chacun des wagons. Les officiers, sous-officiers et soldats ont répondu avec une respectueuse cordialité.

Une partie du 5e chasseurs à cheval (Colonel Hennocque) s'embarque au quai militaire, rue du quai d'embarquement, vers 5h du matin; le restant du régiment au même endroit vers 7h et demi. Comme leurs camarades du 106, les vaillants chasseurs sont chaleureusement acclamés.

Vers huit heures du matin, les facteurs de Châlons et des environs remettent aux plus jeunes réservistes (classes 1908, 1909 et 1910) des ordres d'appels individuels leur enjoignant de rejoindre immédiatement et sans délai. Des ordres semblables sont distribués aux réservistes de la Territoriale affectés à la G.V.C. Dans la journée même, ils seront à leur  poste.

Dès la matinée, la circulation est intense, de nombreux réservistes arrivent, qui à pied, qui à byciclette, se dirigeant vers la gare, la musette pendue à l'épaule ou un modeste ballot à la main. Bien des adieux déjà ont eu lieu, qui auront été les derniers. Les nombreux trains d'infanterie et de réservistes qui passent en gare de Châlons, fleuris, couverts d'inscriptions joyeuses, bondés de jeunes gens pleins d'entrain, sont acclamés. On apprend bientôt que Jaurès a été assassiné à Paris, la veille au soir. Mais l'esprit est ailleurs.

 (Le Journal de la Marne 1 août 1915)

 

extrait 1 08 14-copie-1

 

                        Première page du carnet de route du capitaine Bord, commandant la 7e compagnie du 106e RI

                        (Archives Famille Bord)

 

 

 

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23 juillet 2014 3 23 /07 /juillet /2014 14:22

 

Un détachement du 132e Bataillon Cynophile de l'Armée de Terre stationné à Suippes (Marne), héritier des traditions du 132e RI, était présent à Reims pour les cérémonies de la Fête Nationale le 14 Juillet dernier. Le drapeau de cette unité ayant l'honneur de défiler à Paris le même jour, celui du 106e RI, régiment "frère" du 132e, avait été perçu pour la circonstance au Service Historique de l'Armée à Vincennes.

C'était donc une rare occasion de voir le drapeau du 106e RI revenir en terre Marnaise.

Ce drapeau daterait des années 70, alors que sa cravate serait beaucoup plus ancienne. Celle-ci porte la Croix de Guerre 1914-1918 avec quatre palmes ainsi que la fourragère aux couleurs de la Médaille Militaire, symbolisant les quatre citations à l'ordre de l'Armée qu'avait reçu le régiment pour ses faits d'armes pendant la première guerre mondiale.

 

CRAVATE-reduite.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Les noms des batailles où le 106e Régiment d'Infanterie s'est illustré depuis sa création sont brodés sur sa glorieuse soie :

 

BIBERACH 1796  (Directoire - Campagne d' Allemagne)

GENES 1800        (Consulat - Campagne d' Italie)

WAGRAM 1809  (1er Empire - Campagne d'Autriche)

MALOJAROSLAWETZ 1812   (1er Empire - Campagne de Russie)

LES EPARGES 1915 

L'AISNE 1917

MONTDIDIER 1918

MONT D'ORIGNY 1918

 

BATAILLES

 

 

 

Mes vifs remerciements à la Cellule Communication du 132e Bataillon Cynophile de l'Armée de Terre qui m'a signalé l'événement et m'a permis de publier ses excellentes photographies, ainsi qu'au Lieutenant-Colonel Le Cerf et au Capitaine Cariou.

 

 

defile-14-juillet-1917.jpg Le drapeau du 106e RI et sa garde lors du défilé à Paris le 14 Juillet 1917  (à sa droite, celui du 92e RI).

 

 

 

 

 


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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 08:22

Pour faire suite à mes recherches sur les personnages de Ceux de 14, je recherche activement, mais sans succès pour l'instant, les familles et  descendants, directs ou indirects, des militaires suivants :

 

ALTMAYER Louis Auguste, né en 1872 à Bar le Duc (Meuse) et certainement décédé en 1936.

Capitaine de réserve, il commandait la 9e compagnie du 106e, puis la 11e compagnie (celle dans laquelle servait mon arrière-grand-père Jules Terrière). Il sera blessé aux Eparges en Avril 1915.

Il est "Masinbert" dans Ceux de 14 .

 

SIMON Ernest, André, né à Paris en 1877.Officier de carrière sorti de l'Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr, promotion Marchand (1898-1900). Capitaine de la 8e compagnie, blessé légèrment en septembre 1914 et tué le 31 décembre 1914 aux Eparges. Son frère, SIMON Etienne Marcel, né en 1879 à Paris, était également officier et avait perdu un oeil par blessure en septembre 1914. Ce dernier est décédé en 1944 à Criquetôt (76).

Il est le fameux  "Maignan" dans Ceux de 14.

Sa tombe se trouve dans le cimetière communal de Rupt-en-Woevre ( Meuse)

 

plaque-tombe-blog.jpg

 

 

 


 

VIENOT Henri, Paul, né à Paris (8e Arrondissement)  en 1879. Saint-Cyrien de la promotion Bourbaki (1897-1899). Commandant de la 12e compagnie puis du 3e bataillon. Il est tué le 20 Février sur le piton des Eparges.

Marié en 1904 à Yvonne Renée Germaine QUITTERAY, au moins un fils, André Henri Anotole Pierre nait en 1905 de cette union. Il est "Desoignes" dans Ceux de 14.

 

GERMAIN Adrien, né en 1882 à Dormans dans la Marne. Il est sécrétaire de rédaction et réside succesivement à Rouen, Paris, Bordeaux et Orléans. Il était sergent à la 7e compagnie à la section du Lt Porchon. Promu adjudant, il est blessé aux Eparges en Avril 1915.  Revenu après sa convalescence à la 11e compagnie du 106, il est tué à Bouchavesnes dans la Somme le 25 septembre 1916. Une plaque en sa mémoire se trouve dans la chapelle du cimetière militaire de Rancourt (Somme).

La mère de Robert Porchon le rencontre par hasard à Orléans et recopie une partie de son carnet de route.

Il est le "sergent Gervais, un phénomène... " dans Ceux de 14.

 

N'hésitez pas à me contacter, merci !

 

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12 octobre 2013 6 12 /10 /octobre /2013 17:36

Flammarion vient de rééditer l'incourtournable "Ceux de 14" de Maurice Genevoix, disponible en librairie depuis le 2 octobre 2013.

 

Michel Bernard, auteur notamment du remarqué "Pour Genevoix" ( La Table Ronde 2011)  y signe la magnifique préface.

Votre serviteur, pour sa part, a eu l'opportunité d'y inclure un dossier intitulé " Ceux de 14 : un témoignage, des hommes". de près de 90 pages à la suite du texte de Genevoix.

 

C'est une partie de ces dernières années de recherches consacrées au 106e Régiment d'infanterie, et en particulier aux personnages réels de Ceux de 14, que je vous fais découvrir dans ce dossier :

- Une centaine de biographies des personnages réels du récit que j'ai identifiés formellement.

- Une trentaine de photographies des personnages, dont la plupart inédites, issues des archives de la famille Genevoix et des familles de descendants que j'ai pu retrouver à travers la France.

   La fameuse et émouvante  " petite photo grise" du dernier paragraphe du livre est publiée !

D'autres chapitres sont consacrés au 106e RI en 1914, à la composition nominative de la section du sous-lieutenant Genevoix, des explications sur les pseudonymes employés par l'auteur...

 

Ce travail publié est pour moi la consécration de près de dix ans de recherches sur ce sujet. Cependant, des dizaines de témoignages et des documents iconographiques inédits  n'ont pu être inclus dans cette édition et, espérons le, trouveront leur place dans un futur projet.

 

" Ceux de 14"  de Maurice Genevoix  - Flammarion Octobre 2013 - ISBN 978-2-0813-0985-2 - 950 pages - 25 euros.

 

ceux de 14 2013-copie-1

 

 

 

ceux de 14 livre blog

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Présentation

  • : Ceux du 106e Régiment d'Infanterie de Châlons-sur-Marne dans la Grande Guerre
  • : Ce blog servira de mémoire au 106e Régiment d'Infanterie de Châlons-sur-Marne pendant la Guerre 1914-1918 et celles de tous ses soldats Marnais, Parisiens ou Bretons. Cette unité fut de tous les combats dès le 22 Aout 1914 aux Frontières Belges, à Rembercourt en septembre,dans les Hauts de Meuse et aux Eparges en 1914/15, dans la Somme et Champagne en 1916, en Alsace en 1917 . Les derniers combats de 1918 en Picardie cessèrent fin octobre. Personnages: Jules Terrière, Maurice Genevoix, Robert Porchon, Colonel Charles Barjonet, Léon Rolin, Ernest André Simon, Fernand Prat, Maurice Lagarrigue, André Brun, Maurice Gasnier, Auguste Fannechon, Henry Prunaux, Auguste Finet, Edmond Chobau, Adrien Germain, Georges Lemesnager, Camille Lebar, Bestagne, Louis Altmayer, Paul Cabotte, Emile Richelet, Marcel Chéret, Joseph Marchal, Henri Vienot, Jean Missoffe,
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